Les véhicules électriques accélèrent la transition énergétique, améliorent la qualité de l’air et réduisent la pollution sonore. Si leur contribution environnementale est avérée, certains pensent le contraire. Pour nous, évaluer les performances environnementales du véhicule électrique aide à lutter contre les idées reçues. Cette page le démontre en cinq points.
1. Le faible impact des véhicules électriques sur l’environnement
Dès les premiers kilomètres, le véhicule électrique contribue à :
- améliorer la qualité de l’air ;
- réduire la pollution sonore.
Il est donc crucial de tenir compte de ces deux paramètres pour évaluer les performances environnementales du véhicule électrique.
L’utilisation des véhicules électriques améliore la qualité de l’air
En France, la pollution aux particules fines est responsable de 40 000 décès par an. Par conséquent, évaluer les performances environnementales du véhicule électrique sur ce point est nécessaire. Or, c’est vérifié, les véhicules électriques ne produisent pas de particules fines à l’échappement.
Le développement de la mobilité électrique réduit la pollution sonore
La pollution sonore est utile pour évaluer les performances environnementales du véhicule électrique. Elle pose un problème à 82 % des Français. Les scientifiques estiment que sous 50 km/h, c’est le moteur d’une voiture thermique qui génère l’essentiel du bruit.
2. L’apport du véhicule électrique sur l’empreinte carbone du secteur du transport
L’impact carbone est un enjeu du secteur du transport. En France, en 2020, les transports ont produit 31 % des émissions de gaz à effet de serre. La voiture thermique est responsable de 50 % de ces émissions. Les remplacer par des véhicules électriques réduira donc l’empreinte carbone du secteur.
3. Le faible impact de la fabrication des batteries sur l’environnement
L’étape de fabrication des batteries permet-elle d’évaluer les performances environnementales du véhicule électrique ? Oui, d’autant qu’elle ne fait pas partie des problématiques environnementales liées au véhicule électrique. Détaillons en trois points pour mieux comprendre.
Émissions de GES de la phase de fabrication des batteries
La production d’une citadine électrique émettrait 9,5 tonnes de CO₂e. 36 % de ces émissions de GES seraient dues à la fabrication des batteries. Mais le bilan s’équilibre sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule. De plus, des matériaux plus écologiques vont être utilisés pour la fabrication des batteries.
Relocalisation de la production de batteries en France et en Europe
L’Europe a budgété 3,2 milliards d’euros d’aides pour relocaliser la production des batteries. L’« Airbus des batteries » est un projet PSA-SALF. L’objectif est la production écologique d’un million de batteries par an.
Recyclage des batteries des voitures électriques : de mieux en mieux
La Norvège dispose d’une usine de recyclage de 25 000 batteries de voitures électriques par an. La France est déjà capable de recycler chaque année 20 000 tonnes de batteries. En Europe, les constructeurs de véhicules électriques ont une obligation de recyclage des batteries (directive européenne 2006/66/CE).
4. Cycle de vie des véhicules électriques et environnement
Les impacts des véhicules électriques sur l’environnement génèrent de nombreux fantasmes. Calculer le bilan environnemental du véhicule électrique permet de fournir des données fiables. C’est un moyen d’évaluer les performances environnementales du véhicule électrique et d’étudier les résultats. Deux points sont à noter.
De l’impact carbone à l’impact sur l’environnement
Les scientifiques estiment que réduire l’empreinte carbone est le seul moyen de protéger l’environnement. Le bilan carbone des véhicules électriques a donc tout son sens. Le bilan carbone tient compte de tous les gaz à effet de serre. Pour simplifier le calcul, tous ces gaz s’expriment en équivalent carbone et sont notés CO₂e.
Bilan carbone des véhicules électriques : l’analyse du cycle de vie
Pour bien évaluer les performances environnementales du véhicule électrique, prendre en compte son utilisation est nécessaire. L’analyse du cycle de vie des véhicules électriques s’impose. Ainsi, sur l’ensemble de son cycle de vie, le véhicule électrique émet 2 à 3 fois moins de gaz à effet de serre que son équivalent thermique.
5. Développement d’infrastructures de production d’énergies vertes
Prendre le temps d’évaluer les performances environnementales du véhicule électrique a un autre intérêt. Cela favorise l’électricité décarbonée. En effet, cela permet de vérifier que le mix énergétique joue un rôle majeur dans le calcul du bilan carbone. Approfondissons en trois points.
Développement des infrastructures vertes de production d’électricité
Les véhicules électriques contribuent au développement des énergies renouvelables. D’après une étude de RTE, la consommation d’électricité des 15 millions de véhicules attendus en 2035 ne dépassera pas 10 % de la consommation totale. De quoi organiser la transition énergétique en s’appuyant sur le solaire et l’éolien.
Mix énergétique et compensation des émissions de gaz à effet de serre
Le mix énergétique de la production d’électricité en France est à 91 % décarboné. Pour évaluer les performances environnementales du véhicule électrique, il faut savoir que l’énergie utilisée par les usines de production est l’électricité. Plus les voitures sont produites en France, plus leur impact carbone est bas.
Conclusion : la voiture électrique a un impact positif sur l’environnement
Pour combattre les idées reçues, évaluer les performances environnementales du véhicule électrique est très utile. De plus, les experts l’affirment : les moteurs électriques sont bien plus efficients que les moteurs thermiques.
Pour en savoir plus sur le contexte fiscal des véhicules électriques, consultez la page suivante :